Le 5 avril dernier, la France a connu sa première journée nationale du syndrome du bébé secoué (SBS), créée dans le cadre de la campagne de mobilisation et de sensibilisation lancée par le ministère des Solidarités et de la Santé.
Cette campagne, lancée le 17 janvier 2022, a pour principal objectif d’alerter la société ainsi que les professionnels de santé sur ce syndrome, aussi connu sous le nom de « traumatisme crânien non accidentel », entraînant des lésions importantes au niveau du cerveau.
Chaque année, en France, plusieurs centaines d’enfants sont victimes de cette forme de violence.
Il est estimé qu’un bébé sur dix décède des suites d’une telle maltraitance, tandis que les trois quarts des enfants qui survivent présentent des séquelles neurologiques graves.
Ce syndrome du bébé secoué survient du fait de secousses répétées, particulièrement violentes, effectuées le plus souvent lors du de la saisie du bébé par le thorax, ou sous les aisselles, afin de calmer ses pleurs.
Ce geste entraine un balancement de la tête de l’enfant, ce qui cause un traumatisme immédiat et peut entrainer de graves conséquences telles que :
Un diagnostic ainsi que des soins urgents seront nécessaires pour diminuer ces séquelles.
Il est indispensable de pouvoir amener le bébé à l’hôpital afin qu’il puisse bénéficier d’un examen clinique approfondi s’il présente des symptômes pouvant laisser penser qu’il présente ce type de séquelles du fait d’un secouement violent.
Voici quelques symptômes auxquels il convient d’être particulièrement vigilant :
Dans le cas où l’équipe médicale suspecte que l’enfant a été victime de secouement, elle saisira immédiatement le procureur de la République, qui sera en mesure de mettre en place des mesures de protection de l’enfant.
Pour sensibiliser vos proches et le public, n’hésitez pas à consulter et / ou partager ce spot de campagne, publié par le ministère des Solidarités et de la Santé.